Calendrier de l’avent du CGP : Jour 15

Pour le mois de décembre 2019, nous vous proposons d’ouvrir la boîte à souvenirs. Pour ce 15e jour, nous avons choisi d’évoquer les expositions que nous avons présentées lors de nos dernières manifestations. Ce sont de formidables souvenirs pour l’équipe qui les a préparées en amont.
2014- Charroux – Le 22e bataillon d’infanterie canadien français sur le front et Arthur MIGNAULT fondateur du 22e
2015 – Poitiers – Le Poitou et la Nouvelle France
2016 – Montamisé – Les poilus du monument aux morts
2017 – Lencloître – Le drame des Lourdines
2018 – Bignoux – Parcours de vie d’instituteurs de la Vienne Morts pour la France, l’école et les panneaux Rossignol, Camille Guérin
2019 – Rouillé – Arbres de descendance de familles protestantes

Calendrier de l’avent du CGP : Jour 14

Pour le mois de décembre 2019, nous vous proposons d’ouvrir la boîte à souvenirs. Pour ce 14e jour, nous avons choisi d’évoquer les souvenirs du Cercle. Ceux-ci sont fortement liés aux journées d’échanges qui sont avant tout destinées à nos adhérents qui peuvent ainsi exposer gratuitement pendant 2 jours le résultat de leurs recherches. Ce sont de formidables moments de partage et de retrouvailles entre amis et entre cousins.

 

Calendrier de l’avent du CGP : Jour 13

Double mariage de Germaine POINT avec Marcel BOUTIN et de Henri POINT avec Maria ALLARD, coll privée Claude ALLARD

Pour le mois de décembre 2019, nous vous proposons d’ouvrir la boîte à souvenirs. Nous avons demandé à nos adhérents de bien vouloir partager des photos ou images et de nous dire en quelques mots ce qu’elles évoquaient pour eux.

Pour ce 13e jour, c’est Claude ALLARD qui prend la plume pour évoquer les mariages d’antan à travers ce double mariage :

« Autrefois, les mariages à la campagne étaient de véritables fêtes, lors desquels les familles avaient plaisir à se retrouver pour festoyer pendant 2 à 3 jours voire une semaine. Plusieurs jours avant la noce, toute la famille s’affairait pour préparer l’événement, car tout se passait en général dans la grange de la ferme familiale. Il fallait donc installer tables et bancs, décorer les lieux avec des fleurs fabriquées en papier par les femmes, monter l’estrade pour les musiciens et préparer le repas nuptial. Pour cela, les hommes de la famille des futurs mariés tuaient les volailles, le mouton, le cochon et les femmes fabriquaient les gâteaux. La couturière cousait la robe de mariée et celles des demoiselles d’honneur. Tous ces préparatifs étaient en général une affaire de famille. Les paysans avaient peu de moyens pour déléguer la préparation à des professionnels.

Le jour de l’événement, le cortège se constituait et allait, suivant le lieu d’habitation, à pied ou bien en carriole tirée par un cheval, à la mairie et à l’église ou bien au temple, accompagné par un musicien qui jouait de l’accordéon. Les paysans d’origine modeste, se sacrifiaient pour marier leur fille ou leur fils, mais il fallait marquer l’événement. C’est la raison pour laquelle, il n’était pas rare de voir un double mariage dans une même famille, le même jour. Il faut rappeler que tout au long de l’année, les paysans travaillaient très durement et gagnaient mal leur vie. C’était l’époque ou la mécanisation n’existait pas ou peu et tous les bras étaient nécessaires pour accomplir les travaux agricoles. La période hivernale était sans doute moins harassante que le restant de l’année, car la terre produisait moins et les récoltes étaient en sommeil. Pendant cette période de l’année, on pouvait souffler, même s’il fallait s’occuper du bétail. Donc très souvent, les mariages avaient lieu en hiver.

La photo ci-dessus est celle du double mariage de  Germaine POINT avec  Marcel BOUTIN et de Henri POINT avec Maria ALLARD. Germaine était la sœur d’Henri POINT. Ce double mariage a eu lieu le 26 novembre 1928 à Saint Sauvant dans la Vienne. Comme on peut le constater, la photo a été prise dans la cour de la ferme, au pied du « pailler ». On y voit donc les 3 familles POINT, BOUTIN et ALLARD, ce qui représente beaucoup de personnes.

Mon père, André ALLARD, âgé de 2ans et demi est assis sur les genoux de sa grand-mère maternelle, Pauline NAUD et à côté de ses parents, Henri ALLARD et Ernestine BONNEAU. Ils se trouvent au 1er rang tout à droite de la photo, et à droite de Maria ALLARD l’une des 2 mariées. A côté d’eux, à gauche, se trouvent mes arrières grands parents paternels, Alexandre ALLARD et Marie Madeleine PENNETAULT. Toujours au 1er rang, mais à gauche du 2ème marié, qui est Marcel BOUTIN, on trouve la famille BOUTIN et POINT .

On peut remarquer que les 2 mariées portent la même robe et le même voile. C’est une noce importante et j’aimerais beaucoup pouvoir identifier l’ensemble des personnes présentes. Si toutefois quelqu’un pouvait m’aider à identifier tous les participants à cette noce campagnarde, j’en serais bien sûr ravie.

Au-delà de cette quête, je trouve que cette photo est pleine de nostalgie et j’avais envie de la partager avec celles et ceux qui parcourons ces quelques lignes. »

Claude aime raconter l’histoire de ses ancêtres. Vous la retrouver régulièrement comme contributrice de la revue Herage. Elle a aussi participé au ChallengeAZ :
en 2018 avec R comme Rouillé, sauvetage d’un cimetière protestant et X comme Xansay le poilu voit rouge !
en 2019 avec C comme le certificat d’études de mon père, I comme l’Institut Régional du Travail Social de Poitiers, lieu de mémoire et P comme François le Poitevin, compagnon

Bonne lecture !

 

 

Calendrier de l’avent du CGP : Jour 12

Orphelines confiées aux soeurs de Sainte Philomène, Salvert (Migné-Auxances)

Pour le mois de décembre 2019, nous vous proposons d’ouvrir la boîte à souvenirs. Nous avons demandé à nos adhérents de bien vouloir partager des photos ou images et de nous dire en quelques mots ce qu’elles évoquaient pour eux.

Pour le 12e jour, Bernard Poussard nous emmène à Migné-Auxances et plus précisément au lieu-dit Salvert. Bernard connaît bien Migné puisqu’il en étudie depuis longtemps les archives au sein de l’association Migné-Auxances Mémoires.
« La congrégation des filles de Sainte-Philomène est créée en 1835 par le père Adolphe-Henri Gaillard aumônier à l’hôpital général de Poitiers situé dans la rue actuelle Jean Macé. Elle prend en charge des filles malades confiées par l’hôpital et les orphelins en bas âge. Elle s’installe en 1842 sur le domaine de Salvert commune de Migné-Auxances que leur a acheté et offert Pauline Dauvillier, connue pour sa charité et sa générosité. »

Bernard est passionné d’histoire et il a partagé ses recherches au cours du challengeAZ (à deux reprises, il a sauvé le challenge par une pirouette pour remplir deux lettres improbables) :
en 2018 avec Z comme AuZances, un petit Louvre à Poitiers
en 2019 avec Y comme l’école Camille DemarçaY

Bonne lecture !

 

Calendrier de l’avent du CGP : Jour 11

Ennfants et petits-enfants de Joseph Ier AUTÉ (1840-1918) et Adélaïde MOINARD (1841-1897) vers l’automne 1908 (Cliché photographe J. HUAULT)

 

Pour le mois de décembre 2019, nous vous proposons d’ouvrir la boîte à souvenirs. Nous avons demandé à nos adhérents de bien vouloir partager des photos ou images et de nous dire en quelques mots ce qu’elles évoquaient pour eux.

Au 11e jour, c’est le tour de David Albert-Brunet de nous raconter l’histoire d’une reconstitution d’une photo familiale :
« Cette photographie a été reproduite en l’an 2010 par les laboratoires Photo Phox de Poitiers à partir des deux seuls exemplaires originaux retrouvés parmi les archives familiales de tous les nombreux descendants du couple AUTÉ – MOINARD. En effet, l’original de Norbert BERTHONNEAU était complet, mais avait souffert du soleil, celui de Béatrice RÉAU-AUTÉ épouse BRIZION, en bon état de conservation, avait le personnage de gauche (Clément ROULLET) de déchiré. Ainsi, les laboratoires photographiques ont superposé les deux photographies pour n’en faire qu’une seule et ce, en ajoutant le personnage manquant – qui a été foncé pour le contraste du visage – à la photographie de Béatrice BRIZION à partir de l’exemplaire de Norbert BERTHONNEAU. Désormais, nous pouvons donc voir que le volet de la fenêtre derrière Clément ROULLET était fermé… Hélas, nous ignorons toujours quelle est cette maison cadre de cette photographie, tout comme le lieu d’exercice du photographe J. HUAULT… »

De haut en bas, de gauche à droite :
1er rang : Louis BERTHONNEAU (1855-1909), Eugène GAULTIER (1874-1960), Jean AUTÉ (1866-1944), Xavier HAUTÉ (1871-1957), Joseph II AUTÉ (1864-1942), Adrien AUTÉ (1883-1945).

2e rang : Clémentine HAUTÉ (1873-1960) veuve Jean ROULLET épouse Louis BERTHONNEAU, Joséphine AUTÉ (1876-1955) épouse Eugène GAULTIER, Joséphine CHAMPION (1865-1936) épouse Jean AUTÉ, Eugénie CHALLEAU (1876-1962) épouse Xavier HAUTÉ, Marie MAUBERGER (1868-1958) épouse Joseph II AUTÉ.

3e rang : Clément ROULLET (1892-1966), 16 ans, Eugénie BARBOTIN (1895-1978) épouse Albert HUCAULT, 13 ans, Émile ROULLET (1897-1918), 11 ans, Yvonne BARBOTIN (1906-1974) épouse Maurice HÉRAULT, mon arrière-grand-mère, 2 ans, Marie Eugénie AUTÉ (1901-1956) épouse Louis BESNIER, 7 ans, Léon Ier AUTÉ (1894-1962), 14 ans, Rachel GAULTIER (1903-1980) épouse Georges GUÉRIN, 5 ans, Clément BARBOTIN (1904-1984), 4 ans, Marie Gabrielle AUTÉ (1892-1974) épouse Léon Ier DUCHESNES, 16 ans, Marie BARBOTIN (1893-1975), 15 ans. »

David a participé au ChallengeAZ :
en 2018 avec H comme Haut Messemé, 1906 un village loudunais se révolte !
en 2019 avec K comme le King et les religieuses

Bonne lecture !