Par Jean MOUSSU (adhérent CGP n° 1225)
On relève sur le registre de la paroisse de Sainte Triaise à Poitiers, à la date du 14 février 1746, la sépulture de Jeanne JORIGNY fille âgée de 103 ans « demeurant depuis trois ans chez André JORIGNY petit marchand. Son grand âge l’avait mis hors d’état de recevoir l’Eucharistie, mais elle a reçu les autres sacrements. Originaire d’Iteuil, elle est la fille de Sébastien JORIGNY et de Antoinette AUGRON ».
Compte tenu d’une date de naissance remontant à 1643, il est illusoire de retrouver l’acte correspondant pour vérifier avec certitude ce « record », faute de registres paroissiaux.
Au demeurant, on peut pister sa trace. À ce titre, il existe un André JORIGNÉ veuf de Louyse LACOUTURE, et fils de feu Sébastien JORIGNY et de Florence MORILLON, remarié le 29 août 1729 paroisse de Ste Triaise, avec Marye PETIT veuve de Jean FERNET journalier.
S’agit-il de celui qui hébergeait la centenaire ?
C’est assez vraisemblable car on trouve le couple « Sébastien JARNIER – Fleurance MORILLON » d’une orthographe différente mais phonétiquement proche de la source précitée, sachant qu’assez curieusement JORIGNY ou GERNIER sont utilisés dans cette famille. Ces derniers se sont mariés à Béruges le 3 juin 1692. L’époux est le fils de Sébastien JARNIER et d’Antoinette OGROUX, et l’épouse est la fille de Pierre MORILLON et de Jeanne RINOUX. Autrement dit, il y a un lien de parenté entre la centenaire et cet André JORIGNÉ qui serait donc le neveu de Jeanne JORIGNY.
Les recherches sur la naissance pourraient donc être aussi menées sur la paroisse de Béruges, mais là encore lacune des registres.