La famille BOUTHET pose avec l’âne devant l’objectif du père VILAR, coll privée Cl. DEGENNES
Pour le mois de décembre 2019, nous vous proposons d’ouvrir la boîte à souvenirs. Nous avons demandé à nos adhérents de bien vouloir partager des photos ou images et de nous dire en quelques mots ce qu’elles évoquaient pour eux.
Pour ce neuvième jour, c’est au tour de Claudine DEGENNES de partager une photo prise par un prêtre photographe :
« Cette scène de tous les jours, a été prise par le Père Vilar, prêtre et enseignant, au collège St Charles de Thouars. A chaque vacances, il se rendait à Poitiers en vélo. Il avait l’habitude de s’arrêter à Bellein* chez mes grands-parents maternels. Il déjeunait, se reposait en lisant son bréviaire et repartait dans l’après-midi.
L’appareil photo du père Vilar n’était jamais bien loin. Il aimait immortaliser les scènes de la vie à la campagne ; c’est comme ça que nous avons des photos de chiens, de cochons, de chevaux et de bœufs.
Donc avant de partir, il rassemble toute la famille et voilà fixée sur la pellicule la famille Bouthet en habit de cultivateurs.
Le premier qui tient le collier de l’âne c’est mon arrière-grand-père Isidore Bouthet, né en 1868 à Chouppes, assis sur l’âne c’est mon oncle Marcel né en 1924, la petite fille, c’est ma mère Bernadette née en 1930, puis Bernard né en 1933, derrière, ma grand-mère Chérie née Contreau en 1905 et mon grand-père Hubert né en 1899. Il manque mon arrière-grand-mère Alix née Métayer, elle devait vaquer à ses occupations ménagères.
Je date la scène aux environs de 1938-1940 et à la sortie de l’hiver, le cache-col, le chandail et paletots sont encore de rigueur. Tout ce petit monde pose devant la grange neuve au fond de la cour. La maison de Bellein est toujours dans la famille Bouthet. »
*Bellein : petit village (3 maisons) situé sur la commune de Mazeuil, entre les routes de Thouars et d’Airvault, village à mi-chemin de Thouars à Poitiers.
Claudine aime raconter ses ancêtres. En 2018, elle avait participé au ChallengeAZ avec le texte « S comme Saint-Jean-de-Sauves, un Clémentois en Martinique » à travers lequel elle a fait parlé son arrière-arrière grand père Séraphin Contreau, dit le « père La Martinique » dont une partie de son existence était encore une énigme. Nous espérons que celle-ci sera bientôt levée et que Claudine pourra ainsi partager ses nouvelles recherches avec vous.
Bonne lecture !
